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Temps de lecture : 3 minutes LE PLUS. Dans la nuit de dimanche a lundi s'est déroulée la 48e édition du Super Bowl. Lors de cette grand-messe annuelle de la pub TV, pendant laquelle les 30 secondes de réclame se négocient en millions de dollars, les marques se sont livrés une bataille rangées. Denis Pilato, communicant, était devant son écran. Qui s'en est le mieux sorti ? Réponses en vidéo !
Édité par Henri Rouillier
En 2011, ce spot de Volkswagen avait battu tous les records avec plus de 5 millions de partages sur les réseaux sociaux.
Cent soixante millions. Ils étaient cent soixante millions d'américains, télécommande et bière à la main, à regarder le Super Bowl, la grande finale du championnat de football américain.
Cette année il a vu s'affronter les Broncos de Denver et les Seahawks de Seattle (victoire écrasante de ces derniers). Mais une baston peut en cacher une autre : celle des quarante marques qui tentent d'arracher le titre envié du spot publicitaire dont on parle le plus, le lendemain, à la machine à café.
4 millions de dollars les 30 secondesIndécent ? Les tarifs publicitaires du Super Bowl sont à la hauteur de l'événement : 4 millions de dollars pour un spot de 30 secondes pendant le match. C'est plus que pour les Jeux olympiques. En France, un spot à la mi-temps de la finale de la Coupe du Monde de football coûte un peu plus de 150.000 euros les 30 secondes, le double si la France est qualifiée ce qui n'arrive pas si souvent.
À cette somme conséquente s'ajoute la production du film publicitaire... Et la rémunération des stars qui jouent dedans. Rien que cette année, le casting compte quelques têtes d'affiche : Schwarzie, James Franco, David Beckham, Laurence Fishburne ou encore Scarlett Johansson. Il faut bien ça pour capter l'attention du supporter américain !
Car la publicité au Super Bowl fait désormais parti du show. Toutes les marques veulent en être. L'événement est préparé des semaines à l'avance sur les réseaux sociaux (cette année, le must était de voter pour savoir si David Beckham devait apparaître habillé ou pas dans la pub H&M : au final, le spot est sans grand intérêt). Et la statistique officielle dit que 99% des téléspectateurs restent scotchés devant leur écran pendant les pauses publicitaires. On se demande à quel moment ils satisfont à leurs besoins naturels... ils sont forts ces américains !
1. Les topsBon, alors, cette année encore : du beau, du bon, du grand film. Et plein de mauvais. La publicité américaine n'est pas meilleure que les autres et elle fait le plein de super promo, de contrats sans limite et de Deutsche-qualität. Il y aussi les spécificités qui laissent perplexe l'œil européen : les cow-boys, les muppets, les bannières étoilées en gros plan et une certaine idée du rêve américain.
Mais il y a aussi, et c'est tant mieux, quelques bonnes publicités à se mettre sous la dent. Un hit parade personnel :
THE PHONE CALL - In With The New RadioShack : des ex-vedettes des années 80 (de Alf à Hulk Hogan, en passant par Chuckie) en train de dévaliser leur bon vieux magasin d'électroménager. C'est amusant et bien rythmé. Et ca nous rappelle que c'était bien pourri les années 80 !
AUDI - Doberhuahua : la greffe entre un doberman et un chihuahua tourne au cauchemar. La morale est limpide : ne faisons pas de compromis !
AXE PEACE - Make Love, Not War : on craignait le film-manifeste déjà vu cent fois, on se trompait : le contrepied est très réussi ! Un déo peut changer le monde.
KIA - The Truth : Puccini, ça le fait toujours. Et quand Matrix s'en mêle, le spectacle est au rendez-vous. Mais pour l'Opéra, on peut quand même préférer les Chorégies d'Orange.
METLIFE - National anthem : les Peanuts au piano. Le plus joli coup d'envoi d'un Super Bowl (rappelons que la compagnie d'assurance Metlife parraine le stade dans lequel se joue la finale).
CHERRIOS - Gracie : ça semble tout simple une petite scène de famille, mais c'est tellement difficile à faire. So cute, comme disent les américains.
HYUNDAI - Dad's Sixth Sense : je sais pas où était mon père quand je me suis mangé le sol en béton durant un cours de gym, mais ceux-là, ils on vraiment un sixième sens.
2. Les flopsDeux petites curiosités cette année. Un film censuré par le grand partenaire de l'événement, Pepsi, qui n'a pas apprécié l'attaque frontale. Et un film très mauvais dont tout le monde vous dira que c'est un chef-d'œuvre.
SODA STREAM - Sorry Coke and Pepsi : censuré et pourtant, le film ne casse pas trois pattes à un canard malgré la présence toujours agréable de la sublime Scarlett. Allez, on oublie et on revoit Lost In Translation.
BUDWEISER - Puppy Love : le film le plus attendu, le plus attendrissant, le plus pré-visionné sur internet. Bon, et bien permettez-moi de le trouver cucul. Des grands sentiments et pas beaucoup d'idées.
Pas un très grand cru au final, alors on se rattrape avec les années précédentes. Quelle a été la publicité du Super Bowl la plus appréciée et viralisée de tous les temps ? C'est Volkswagen qui détient le record en 2011 avec son mini Dark Vador dont on se souvient tous. 5,4 millions de partage d'après les experts. May the force be with you !
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